Suite à la campagne d’économie d’énergie nationale « zesumme spueren – zesummenhalen » lancée par le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, la commune de Bech a décide de s’aligner aux recommandations transmises dans la Circulaire n° 2023-135 concernant l’éclairage public.
Concrètement, cela veut dire qu’à partir du 13.03.2024 une extinction nocturne de l’éclairage de la voirie publique sera mise en place de 01:00 à 04:30 heures du matin, à l’exception des week-ends, de la fête nationale et du nouvel an.
Il s’agit également d’une mesure prévue dans le Pacte climat et le pacte pour la nature. L’objectif principal est de réduire la consommation d’énergie, qui devrait être d’environ 30 %, et de diminuer la pollution lumineuse.
Voici quelques questions et réponses intéressantes sur ce sujet, élaborées par Klimapakt (source: pacteclimat.lu)
Français
Les normes en vigueur permettent-elles d’éteindre complètement l’éclairage public des rues ?
La norme correspondante (ILNAS-EN 13201 ; DIN 67523) ne stipule pas si l’éclairage des rues doit être allumé ou éteint. Cependant, cette norme devient contraignante dès que la lumière est allumée. Par conséquent, l’existence d’une norme ne nécessite pas nécessairement l’allumage des lumières.
Peut-on éteindre chaque deuxième réverbère pour économiser de l’énergie ?
Non, un éclairage irrégulier est plus dangereux qu’aucun éclairage. Comme la norme devient contraignante lorsque les lumières sont allumées, éteindre chaque deuxième réverbère ne respecterait pas la norme.
Est-il permis d’éteindre tous les points lumineux ?
La norme (ILNAS-EN 13201 ; DIN 67523) ne s’applique que lorsque l’éclairage est allumé. Si l’éclairage est éteint, aucune norme ne s’applique. La norme EN13201 est ratifiée au Luxembourg et est donc contraignante lorsque la lumière est allumée. Elle est connue sous le nom de ILNAS-EN13201 dans le pays.
Quelle est la situation concernant les passages piétons ?
Si l’éclairage des rues est éteint – sachant que l’éclairage des passages piétons marqués est souvent associé à celui-ci – alors l’éclairage des passages piétons doit également être éteint. Un éclairage partiel des passages piétons n’est pas autorisé (DIN 67523-1).
Pourquoi les autorités responsables de l’éclairage des rues devraient-elles se conformer aux normes en vigueur si l’éclairage peut également être complètement éteint ?
Une rue non éclairée présente moins de dangers qu’une rue mal éclairée. Par conséquent, les normes en vigueur doivent toujours être appliquées sur les rues éclairées.
Qui est responsable en cas d’accidents survenant dans des endroits où l’éclairage est éteint ?
Chaque usager de la route est légalement tenu d’adapter son comportement routier aux circonstances.
Les lumières éteintes dans les rues ont-elles un impact sur la sécurité routière ?
Des études récentes montrent que l’éclairage des rues n’a pas d’effet clair sur la sécurité routière. Au contraire, elles montrent que l’éclairage des rues peut souvent avoir un effet contre-productif sur le comportement des conducteurs, car ils ont tendance à conduire de manière plus risquée en moyenne. Dans ce contexte, nous soulignons l’utilisation accrue de vêtements de couleur claire et réfléchissants. Voir la campagne « Réfléchissez – Gitt sichtbar! »
Les lumières éteintes ont-elles un impact sur les activités criminelles ?
L’étude LANTERN (Steinbach et al., 2015) analyse les statistiques de la police sur divers cambriolages entre 2010 et 2013. Il a été démontré qu’une réduction de l’éclairage nocturne n’entraîne pas une augmentation de la criminalité. Par conséquent, il ne peut pas être supposé que plus de lumière signifie plus de sécurité. Les statistiques de la police de Thames Valley Police en Angleterre entre 2004 et 2013 n’ont pas non plus constaté d’augmentation de la criminalité due à l’extinction des lumières la nuit; au contraire, le nombre de cambriolages de voitures et de vols a même diminué.
Dans ce contexte, il est plus important que la maison semble habitée de l’extérieur. Un éclairage avec minuterie ou un système d’alarme sont plus dissuasifs que l’effet de l’éclairage public. Statistiquement, la plupart des cambriolages ont lieu pendant la journée, car c’est moins remarquable et souvent les occupants ne sont pas chez eux pendant la journée.
Même dans les bâtiments à usage commercial, l’éclairage des rues n’empêche pas les cambrioleurs. Dans ce cas également, des systèmes d’alarme ou un service de sécurité sont plus efficaces.
En ce qui concerne un sentiment subjectif d’insécurité et des incidents («incivilités»), l’éclairage public joue un rôle et peut entraîner des effets de déplacement. Cependant, cela se produit uniquement dans les endroits où des personnes sont encore présentes la nuit. Dans les recommandations en matière d’économies d’énergie, la sécurité est donc une priorité. La décision d’éteindre l’éclairage des rues la nuit dans certaines zones appartient à la commune, car elle connaît la situation de ses rues. S’il y a des préoccupations en matière de sécurité dans certaines zones, la commune ne désactivera pas l’éclairage des rues là-bas. Dans ce contexte, nous renvoyons au « comité de prévention communal » (article 38 de la loi sur la police), où ce sujet peut être élaboré entre la commune et la police.
Existe-t-il des règles concernant dans quelle mesure l’éclairage peut être atténué ?
La norme EN 13201-1, chapitre 7.10, concernant l’éclairage adaptatif, autorise la réduction de la classe d’évaluation de la route (catégorisation de la route en fonction de sa largeur, du volume de trafic, de la vitesse de circulation) de deux classes. Ce changement de classe d’évaluation modifie également l’éclairage requis à ce moment-là.
La norme en vigueur autorise-t-elle une réduction de 50 % ?
Le degré de gradation dépend de la classe d’évaluation de la route. Selon la norme EN 13201-1, chapitre 7.10, concernant l’éclairage adaptatif, une route classée P4 devient une P6 et nécessite alors seulement 2 lux au lieu de 5 lux. Cela signifie qu’il est même permis de réduire l’éclairage de 40 %.
Combien peut-on économiser en atténuant l’éclairage des rues ?
Si l’éclairage passe de 5 lux (100 %) à 2 lux (40 %), cela permet également d’économiser 60 % d’énergie sur cette période. La puissance électrique est linéaire par rapport au flux lumineux.
Il existe des armoires électriques qui alimentent à la fois les routes nationales et les routes communales. Comment gérer cela ?
Dans la circulaire 4182 adressée aux communes sur les recommandations pour l’éclairage public, la procédure concernant l’extinction temporaire de l’éclairage des rues, en particulier la coordination entre les routes nationales et les routes communales, est décrite.
Deutsch
Erlauben die geltenden Normen es, die öffentliche Straßenbeleuchtung ganz auszuschalten?
Die diesbezügliche Norm (ILNAS-EN 13201; DIN 67523) macht keine Aussage darüber, ob die Straßenbeleuchtung eingeschaltet oder ausgeschaltet sein muss. Die besagte Norm ist allerdings bindend, sobald das Licht angeschaltet ist. Die Existenz einer Norm stellt in dieser Hinsicht also keine Erforderlichkeit dar, die Lichter anzuschalten.
Darf, um Energie zu sparen, jeder zweite Lampenmast ausgeschaltet werden?
Nein, eine unregelmäßige Beleuchtung ist gefährlicher als keine Beleuchtung. Da bei angeschaltetem Licht die besagte Norm bindend ist, wäre in diesem Fall auch nicht normgerecht beleuchtet.
Ist das Abschalten sämtlicher Lichtpunkte erlaubt?
Die Norm (ILNAS-EN 13201; DIN 67523) gilt nur, wenn die Beleuchtung angeschaltet ist. Wenn die Beleuchtung ausgeschaltet ist, dann gilt auch keine Norm. Die Norm EN13201 ist in Luxemburg ratifiziert und damit bindend, wenn das Licht eingeschaltet ist. Sie ist hierzulande unter dem Namen ILNAS-EN13201 bekannt.
Wie sieht die Situation bei Fußgängerüberwegen („Zebrastreifen“) aus?
Wenn die Straßenbeleuchtung ausgeschaltet ist – wohlwissend, dass die Beleuchtung der markierten Fußgängerüberwege oft damit verbunden ist – dann muss auch die Beleuchtung der Fußgängerüberwege ausgeschaltet sein. Eine partielle Beleuchtung der Fußgängerüberwege ist nicht erlaubt (DIN 67523-1).
Warum sollten sich die für die Straßenbeleuchtung zuständigen Stellen überhaupt nach den gültigen Normen richten, wenn die Beleuchtung auch ganz ausgeschaltet werden kann?
Eine unbeleuchtete Straße hat weniger Gefahrenpotenzial als eine schlecht beleuchtete Straße. Daher sind bei beleuchteten Straßen immer die aktuell gültigen Normen anzuwenden.
Wer ist verantwortlich bei Unfällen an Orten mit ausgeschalteter Beleuchtung?
Jeder Verkehrsteilnehmer ist gesetzlich dazu verpflichtet, sein Verkehrsverhalten den Gegebenheiten anzupassen.
Haben ausgeschaltete Straßenbeleuchtungen Auswirkungen auf die Verkehrssicherheit?
Jüngste Studien zeigen, dass die Straßenbeleuchtung keinen eindeutigen Einfluss auf die Verkehrssicherheit hat. Im Gegenteil zeigen sie, dass das Beleuchten der Straßen oftmals einen kontraproduktiven Effekt auf das Verhalten der Fahrer haben kann, da im Schnitt risikoreicher gefahren wird.
In diesem Zusammenhang weisen wir auf einen verstärkten Einsatz von hellfarbiger und reflektierender Kleidung hin. Siehe dazu die Kampagne „Réfléchissez – Gitt sichtbar!“
Haben ausgeschaltete Beleuchtungen Auswirkungen auf kriminelle Aktivitäten?
Die LANTERN Studie (Steinbach et al., 2015) analysiert die Polizeistatistiken für verschiedene Einbrüche zwischen 2010 und 2013. Dabei hat sich gezeigt, dass eine Absenkung der Nachtbeleuchtung zu keiner Erhöhung der Kriminalität führt. Deshalb kann also nicht davon ausgegangen werden, dass mehr Licht auch mehr Sicherheit bedeutet. Die Polizei-Statistik der englischen Thames Valley Police zwischen 2004 und 2013 konnte auch keine Erhöhung der Kriminalität durch das Abschalten der Beleuchtung in der Nacht feststellen, im Gegenteil, die Anzahl der Auto-Einbrüche und Diebstähle ist sogar gesunken.
In diesem Zusammenhang ist es wichtiger, dass das Haus von außen bewohnt wirkt. Eine Beleuchtung mit Zeitschalter oder eine Alarmanlage sind abschreckender als der Einfluss der Straßenbeleuchtung. Statistisch betrachtet finden die meisten Einbrüche am Tag statt, weil es weniger auffällig ist und die Bewohner oftmals tagsüber nicht zu Hause sind.
Auch bei gewerblich genutzten Gebäuden lassen sich Einbrecher nicht durch eine Straßenbeleuchtung abschrecken. Hier sind ebenfalls Alarmanlagen oder ein Sicherheitsdienst effektiver.
Betreffend einem subjektiven Unsicherheitsgefühl und Vorfällen („incivilités“) spielt die öffentliche Beleuchtung eine Rolle und dabei können Verdrängungseffekte entstehen. Allerdings nur an Orten, an denen nachts noch Menschen unterwegs sind. In den Empfehlungen der Energiesparmaßnahmen steht auch deswegen die Sicherheit im Vordergrund. Die Entscheidung, wo die Straßenbeleuchtung nachts ausgeschaltet wird, liegt bei der Gemeinde, weil diese die Situation auf ihren Straßen kennt. Falls es in bestimmten Zonen Sicherheitsbedenken gibt, wird die Gemeinde die Straßenbeleuchtung dort nicht ausschalten. In diesem Zusammenhang wird auf den „comité de prévention communal“ (Artikel 38 im Polizeigesetz) verwiesen, wo dieses Thema zwischen der Gemeinde und der Polizei ausgearbeitet werden kann.
Gibt es Regeln darüber, inwieweit die Beleuchtung gedimmt werden darf?
Die Norm EN 13201-1 Kapitel 7.10 betreffend adaptive Beleuchtung erlaubt es, die Bewertungsklasse der Straße (Kategorisierung der Straße anhand ihrer Breite, dem Verkehrsaufkommen, der befahrbaren Geschwindigkeit) um zwei Klassen zu senken. Diese Veränderung der Bewertungsklasse verändert auch die zu dem Zeitpunkt erforderliche Beleuchtung.
Erlaubt die geltende Norm eine Dimmung um 50 %?
Der Dimmgrad ist abhängig von der Klassenbewertung der Straße. Eine Straße mit der Bewertungsklasse P4 wird laut Norm EN 13201-1 Kapitel 7.10 betreffend adaptive Beleuchtung zu einer P6 und verlangt dann statt 5 lx (Lux) nur noch 2 lx. Das bedeutet, es ist sogar erlaubt die Beleuchtung auf 40 % zu dimmen.
Wieviel kann beim Dimmen der Straßenbeleuchtung gespart werden?
Wird die Beleuchtung von 5 lx (100 %) auf 2 lx (40 %) gedimmt, spart man in diesem Zeitraum auch 60 % Energie. Die elektrische Leistung ist linear zum Lichtstrom.
Es gibt elektrische Schaltschränke, die gleichzeitig staatliche Straßen und gemeindeeigene Straßen versorgen. Wie geht man damit um?
Im Rundschreiben 4182 an die Gemeinden über die Empfehlungen für die öffentliche Beleuchtung wird die Vorgehensweise betreffend ein zeitweises Ausschalten der Straßenbeleuchtung und insbesondere die Abstimmung zwischen staatlichen und gemeindeeigenen Straßen beschrieben.